Aux fondamentaux d’Ecrire à Tokyo se trouvent trois axes imbriqués : être accueillant, bienveillant, pratiquer l’empathie. Au départ, ce n’était pas l’ambition, mais ces axes se sont vites imposés.
L’écriture comme sujet est le moyen d’activer ces axes, mais l’ambition clé au fond est de créer du lien.
Sur le strict sujet de l’écriture, les deux ambitions sont d’engager à écrire, et engager à croire que l’on est qualifié pour en parler, même sur des sujets cotons.

Le modèle fabulé est Mission Impossible, la version d’origine du feuilleton des années 60 : chaque session est une mission, celle de la mener à bien, et de se dire à la fin que l’on a bien fait de venir. Chaque session est une réunion de compétences, diverses, et de vécus. Tout le monde en a.

A l’issue de la mission, c’est dispersion générale, jusqu’à la prochaine mission, preuve et démonstration faites que la pratique des liens faibles est effective, potentiellement puissante et fonctionnelle : cela sert à quelque chose.

Ce faisant et à chaque fois, il est ainsi démontré par la pratique qu’il n’est pas nécessaire de faire communauté pour développer des choses en commun.

Ce qui se passe ailleurs, ensuite, en dehors d’EàT, est souvent de l’ordre de la coïncidence, et des conséquences parfois heureuses de liens faibles qui peuvent à l’occasion devenir forts. Mais ce n’est plus le sujet d’EàT.

On vous invite donc à revenir aux fondamentaux et à (re)venir en confiance.